Du vrac à voir

Envers et contre-écrou !

En parcourant la littérature vélocipédique et plus précisément celle aborde les voyages (blogs, récits, magazines spécialisés...), on entend souvent le même refrain au sujet des "rituels". Eh ouais, en effet, nos journées sont à peu près rythmées de la même manière. Oublions le pédalage. Nous répétons les mêmes gestes matin et soir : nous repérons un bivouac, plantons la tente, gonflons matelas et oreiller, étendons nos duvets, tendons les cordes de la tente en cas de pluie etc. Le matin nous dégonflons tout ça, détendons, plions, rangeons, fourrons, serrons, déjeunons et partons... Beaucoup de voyageurs à vélo voient dans toutes ses tâches répétitives un rituel rassurant pendant lequel nous recréons un espace chaleureux rappelant le foyer que nous avons quitté. Un effort obligatoire pour se retrouver et continuer le voyage en toute sérénité...
Bon... Tout cela est en partie vrai et nous nous y soumettons parfois avec plaisir surtout quand le cadre s'y prête (voir ci-dessous) ! Mais il faut quand même rappeler à tous ces poètes-voyageurs sur-stimulés du bulbe, et aux futurs voyageurs tentés par l'expérience, une notion non-négligeable : C'est CHIANT !
Et ouais les gars, il faut le dire : replier son matelas, fourrer son duvet, replier sa tente trempée de bon matin c'est chiant ! Y'a pas de poésie la d'dans... il faut le faire c'est tout ! Donc on démystifie tout ça, on prend du recul et on se détend sur les métaphores. Bon voyage !