mardi 5 janvier 2016

Topo - vrac - bisous

Nous sommes à Svilengrad, en Bulgarie, à la frontière grecque. Nous avons dépassé les 8000 km. Nous avons passé 3 semaines environ en Roumanie et on a adoré ça. On y retournera en été pour affronter les Carpates et boire un Bloody Mary avec le père Dracula. Nous sommes en Bulgarie depuis le 22 décembre. Nous ne retournerons pas en Bulgarie, rien ne nous a vraiment plu... même les yaourts ! Nous sommes bloqué depuis le 1 janvier à cause du froid et de la neige. On retiendra quand même que la neige à la mer ça c'est beau putain ! Les Bulgares sont comme-ci comme-ça... (on juge vite quand même...).
On descend vers la Grèce pour éviter tout ça. On a pris un bus pour arriver à la frontière, impossible de pédaler ici, les routes ne sont pas déneigées. On prendra la route demain, mais comment ?..





























Les fantomes a la mer

Nessebar, en Bulgarie, est une bien jolie ville, en tout cas la vieille ville (2 600 ans quand même) ! Malheureusement Nessebar est coincée entre 2 stations balnéaires parfaitement horribles. C'est à dire qu'il y a des centaines d’hôtels, casinos, palaces, bars qui ont poussé ces 10 dernières années... et c'est pas fini. Et il y en a quasiment autant en construction ! Les russes, car ce sont eux qui viennent l’été, n'en ont jamais assez de ces grosses baraques vulgaires avec vues sur d'autres baraques vulgaires. Alors on construit, on construit, on construit. En menant notre enquête cyclo-sexy auprès d'un bulgare ayant travaillé en France, nous avons appris que derrière ces travaux en cours se cachent une fraude aux impôts à peine masquée. En effet, une loi fiscale bulgare permet aux entrepreneurs de se dédouaner des impôts si chantier en cours il y a. Donc, des petits malins ont flairé le bon coup fiscal et ont lancé des projets déments avec autant d’étoiles que d’étages (30 environ) ! Souvent ces bougres de chef de chantier se retrouvant à court d'argent, abandonnent la construction et désertent les lieux en laissant un palace inachevé à la merci du vent. Et pour couronner le tout, notre ami bulgare nous a aussi raconté que même l’été, la moitié des hôtels (achevés, rutilants et tout ) restent fermés