Au pied du col je distance Froome, impressionné par mon style il m'encourage en m'applaudissant après être descendu de son vélo. 2 km plus loin j'aperçois Quintana, il m'aperçoit aussi et fait demi-tour pour se mettre dans ma roue, lui aussi adore mon style. Malheureusement il nous ralentit, ma sexycliste le double en lui claquant le cul. En 500 mètres on lui met 2 minutes. Plus qu'1 km 500. La dernière portion grimpe à 34%. J'arrive au niveau de Sagan, je lui demande s'il veut une tente. Il accepte sans hésitation. Je lui balance ma tente à la gueule et ma sexycliste en profite pour se débarrasser de son sac de couchage d'hiver. Sagan est tellement heureux qu'il en bave, on le double en sifflant doucement. A 100 mètres de l'arrivée on est plus que tous les deux. On se tient par la main, on s'embrasse en vélo sans tomber, on passe la ligne l'arrivée sous les applaudissements des italiens qui applaudissent en italien. Immédiatement les télévisions nationales et locales nous réclament mais il est déjà temps pour nous de chercher un bivouac.
Nous n'avons récupéré aucun cadeau. La caravane nous a snobée cette conne !
Nota bene : pour rejoindre la côte le lendemain on s'est tapé la descente la plus longue du voyage : 85 km !
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