Avec ma sexycliste on a voté et délibéré, le verdict est sans appel : L'ascension du Mont-Ventoux a été le moment de vélo le plus dur de tout le voyage ! En plus on a fait un bon gros détour pour grimper ce gros caillou, comme ça, pour le plaisir ! Constat sans appel également : nous étions les seuls équipés avec des vélos de voyage, sacoches et tout le bordel. Mais solidarité entre cyclistes oblige, nous avons été encouragés en permanence, merci les gars tout en carbone ! Pour le challenge personnel et la fierté j'ai doublé un mec, une fois, il n'a pas du tout aimé ! Mais alors pas du tout... Il s'est mis en danseuse et m'a mis 500 mètres en 5 secondes... il était énervé le Virenque ! Les 6 derniers kilomètres en partant de Sault sont les plus terribles, le sommet est tout dénudé, pas un poil, que des cailloux, bien raide. Arrivé en haut, c'est beau... Arrivé en haut j'étais fier et crevé, j'ai allumé une clope pour me récompenser! Ma sexycliste est arrivée 1 heure après, putain j'étais fier d'elle. Là haut ça fait la queue pour se prendre en photo devant le panneau qui indique Mont Ventoux 1911 m, on a fait la queue. Ensuite c'est une descente à balle de 25 km. Je n'ai pas battu mon record de vitesse ce jour-là.
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